Stage d’écriture poétique : Une nuée d’oiseaux

Où sont encore les oiseaux dans nos vies et nos imaginaires urbains ? Oiseaux sédentaires ou migrateurs en cette fin d’été, connus ou inconnus, réels, inventés, métaphoriques… Initié.e.s par un.e ornithologue, nous partirons à leur recherche à travers la ville, alternant moments d’écoute, d’écriture, et d’interprétation. Nous nous engouffrerons dans leur sillage, et dans celui des pages que leur ont consacrées poète.sse.s, écrivain.e.s et philosophes.

Au gré de nos itinérances, guidé.e.s par quelques textes d’écologie populaire, nous chercherons à entendre la présence ou l’absence des oiseaux, leur chant ou leur silence, et interrogerons les enfants, les femmes et les hommes que nous rencontrerons.

Nourri.e.s de ces rencontres, nous tenterons d’écrire et de parler « oiseaux ». D’imaginer ce langage recueilli, inventé, slamé, …. En fin de stage, nous travaillerons l’interprétation des textes que nous aurons écrits, par l’échauffement vocal, la mise en voix avec micro, et pourquoi pas le chant ou la musique (tout instrument est le bienvenu). Faisant émerger la parole poétique d’une nuée d’oiseaux.

Ce stage est ouvert à toutes celles et tous ceux qui ont envie d’écrire. Il n’est pas nécessaire d’avoir une pratique préalable.

Info : L’accueil de ce stage en mouvement à travers la ville se fera chaque matin à La Maison du Livre, rue de Rome, 24 – 1060 Saint-Gilles. La Maison du Livre nous accueillera également en fonction de nos besoins au cours de nos journées, par exemple en cas d’intempérie.

Vous aurez besoin d’amener de quoi écrire, une tenue souple, et si possible une courte « matière-oiseau » : un son, un rêve, un conte, un chant, une idée, un extrait de poème, d’essai ou d’article de presse… Munissez-vous également d’eau, de collations et de votre repas du midi. Les pauses auront lieu en fonction des faims et envies de chacun·e.

Maïa Chauvier : Actrice de formation, diseuse et glaneuse de poèmes et de chants, militante artistique, Maïa Chauvier parcourt les salles de spectacle et de concert, les bars, les lieux associatifs, les rues et les campagnes, entre la France et la Belgique, pour y jouer ses textes ou ceux des autres en compagnie de musicien.ne.s ou d’autres poète.sse.s. Engagée au sein de divers collectifs et associations, Maïa Chauvier aime à dénicher poète.sse.s invisibilisé.e.s et autres oiseaux rares. C’est avec la poésie, le théâtre, la musique et ses rencontres avec diverses « communautés soulevées » qu’elle arpente, entre paroles et musiques, tant de mondes qui nourrissent son écriture balafrant toute frontière. Dans le prolongement de sa pratique, elle anime des ateliers d’écriture, d’oralité et de théâtre.